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Ravel Manchot - suite

Pour prolonger l'émission consacrée à la musique de Maurice Ravel...

A la fin des années 40, Léo Ferré se met à radioter. Il conçoit et présente, sur la chaine Paris-Inter, une série d'émissions consacrées à la musique dite classique. Du 24 octobre 1953 au mois de juillet 1954, il propose une émission intitulée "Musique Byzantine", qui a lieu tous les samedis de 15h18 à 16h. Si les enregistrements de ces émissions ont été perdus, les scripts préalablement rédigés par Léo ont été en très grande partie préservés. Ils ont été publiés en 1999 par les éditions La Mémoire et la Mer dans un ouvrage intitulé "La Musique souvent me prend... comme l'Amour".

Voici le script de l'émission consacrée à Maurice Ravel (sa date n'a pas été déterminée).





Au sujet de l'émission "Musique Byzantine", Alaric Perrolier dit ceci :

"- Loin de tout didactisme encyclopédique, Léo Ferré y dresse le portrait musical de grands compositeurs de la fin du XIXe siècle et du premier XXe siècle (...). Il s'exprime par ailleurs de façon percutante sur des notions telles que la tonalité, le rythme, l'exotisme, la mélodie, l'ennui, l'originalité et sur des genres comme l'opéra ou la « musique guimauve ». Il interroge la surabondance de l'offre musicale et l'émoussement de l'écoute, dénonçant la banalisation de la musique assujettie au commerce phonographique. « Être informé de tout et condamné ainsi à ne rien comprendre » disait Bernanos... À l'heure de l'omniscience internétique et du moindre effort mental face à une « infobésité » vécue par beaucoup comme anxiogène, la clairvoyance de Ferré a de quoi épater. -" (source)


Au sujet des textes écrits par Léo pour cette émission, SCL dit ceci :

"- Ils sont une démonstration magistrale de la connaissance et de l' intelligence sans faille qui était la tienne dans le domaine de la musique dite "classique" et engloutissent dans leurs flots l'article de ce critique de France-Soir qui t'a fait si mal. -" (source)

100% Léo - Lundi 21 août 2017


NUIT NOIRE - 100% Léo
Lundi 21 août 2017 / 21h -> 7h

Avec vous, avec elle...

Retour de Nuit - Nuit Noire by SCL

En écho à la Nuit Noire 100% Ferré...

*

"Et nous resterons quelques abstraits..."

Un grand merci à SCL pour ce dessin, et surtout pour le reste.


Vous ne connaissez pas encore le superbe travail by SCL ? Prenez un instant pour faire un tour par là-bas. Vous y trouverez un superbe calendrier de l'après, bien après, tout plein de petites fenêtres prêtes à s'ouvrir vers une image qui pourrait bien être un texte, un texte qui pourrait bien être un monde. Prudence, néanmoins. "Parce que si tu y entres, dans ce monde, tu perds pied et deviens inédit."

Retour de Nuit - Ferré by Ronan

En écho à la Nuit Noire 100% Ferré...

*

Salut à toi, Ronan ! Merci pour les quelques mots échangés au téléphone sur le comptoir de la Nuit, à ces heures pâles où les gens sont disponibles. Faire vivre l'oeuvre de Léo, c'est la proposer à qui voudra, à qui pourra la recevoir. Nous ne parlons pas ici d'une boite de sardines, malheureuses de ne plus boucher que des porcs. Non, proposer Ferré, c'est de La Solitude mais uniquement sur mesure. Ca se passe sur un plateau de travail, entre collègues, quand il n'y a que ça, de La Solitude. C'est La Solitude - et basta ! Il n'ont pas bien compris La Solitude, tes collègues ; peut-être est-ce parce qu'ils la comprenaient trop bien, va savoir... La lucidité !

Et puis c'est un panneau Mairie de Paris "Affichage libre d'opinion et des associations sans but lucratif" sur lequel, pour un tel anniversaire, tu pouvais bien y signifier ce qui suit.

Il n'y a plus rien.

Ce rien, tu leur a laissés. Tu as bien fait ! Merci Ronan, pour ces photos. Une très belle initiative.

A bientôt !

SeTLisT - Nuit Noire / L’Été en Pente Noire (N° 8) - 100 ans Ferré

21h -

Préface : Préface - L'oppression - Il n'y a plus rien

Les premières années : La vie d'artiste (paroles de Francis Claude) - Les forains - A saint-Germain des Prés - Monsieur Tout-Blanc - L'Ile saint-Louis (paroles de Francis Claude) - Le flamenco de Paris - La chambre (paroles de René Baer) - Paris canaille - Judas - Et des clous - Le pont Mirabeau - L'homme - A la Seine (paroles de Jean-Roger Caussimon) - Le piano du pauvre - Merci mon dieu - Graine d'ananar - Notre amour (sous réserves)

22h30 -

Barclay tintamarre : Paname - Merde à Vauban (paroles de Pierre Seghers) - Les poètes - Si tu t'en vas - Comme à Ostende (paroles de Jean-Roger Caussimon) - Jolie môme - Les bonnes manières - T'es chouette - Mister Georgina - Ca s'lève à l'Est - Les rupins - Regardez-les - Le vent - Epique époque - Tu sors souvent la mer - Les retraités - Titi de Paris - Sans façon - Quand j'étais môme - La mélancolie - Franco la muerte - La poésie - La grève - La mort - Les romantiques - L'age d'or - Paris-Spleen - On n'est pas des saints - Quartier latin - Les gares et les ports - Ils ont votés - Le lit

0h30 - 

Ferr-héroïque : Pépée - Comme une fille - C'est extra - Madame la misère - Le testament - Les anarchistes - Le chien - Paris je ne t'aime plus - Poètes vos papiers - Le "The Nana" - Rotterdam - La lettre (& remix) - Psaume 151 - L'amour fou - La folie - Ecoute-moi - Cette blessure - Le mal - La solitude - Les albatros - Ton style - Faites l'amour - Tu ne dis jamais rien - Dans les nights - Le conditionnel de variétés - Ferré dirige, Coriolan - La gitane (sous réserves) - Night and day - Richard - Ne chantez pas la mort (paroles de Jean-Roger Caussimon) - La damnation - Je t'aimais bien tu sais - Les amants tristes - Les étrangers

3h30 -

Dans la Night : T'as payé - Le printemps des poètes - Les temps difficiles (Partie 1, 2, 3) - Les quatre cent coups - Miss Gueguerre - Verra la morte (paroles de Cesare Pavese) - Muss es sein ? - La frime - Words words words - La violence et l'ennui (lecture) - Ni dieu ni maitre - Frères humains / L'amour n'a pas d'age (paroles de François Villon) - La Révolution - L'imaginaire - Vison l'éditeur - La méthode - Opus X

5h25 - 

Léo et les poètes : L'étranger - Blues - Les assis - O triste était mon âme - L'adieu - Spleen - Chanson de la plus haute tour - Est-ce ainsi que les hommes vivent - La chanson du mal-aimé - L'éternité - La musique - L'uomo solo - Clair de lune - L'affiche rouge - Une charogne - Rêve pour l'hiver - La porte - Sérénade - Les métamorphoses du vampire - Les pauvres à l'église - Il n'aurait fallu - Art poétique - L'albatros - Les spécialistes - La maline - Les hiboux - Le dormeur du val - Le bateau ivre - Marie

7h50 - 

Épilogue : La cloitrée

*

Merci à Léo Ferré. Merci à Mathieu. Merci à Radio Libertaire (et un salut particulier à Camille et Fabien). Pardon à Carlos Olmo pour l'affiche. Merci à Chrstiane pour sa chaleureuse présence. Merci à Ida, à Geneviève, à Daniel.

Pour réécouter la Nuit Noire / L'Eté en Pente Noire - 100 ans Ferré, c'est ici
Partie 1 (Préface + Les premières années) - Partie 2 (Barclay tintamarre) - Partie 3 - Partie 4 - Partie 5 - Partie 6

Nuit Noire - / Bonngasse 20 - Note 4

"L'orchestre est un état dans l'état de la musique, mais un état anarchisant, multicolore, dont les sujets sont autant de cailloux jetés sur la gamme de sons connus, depuis l'extrême grave jusqu'à l'extrême aigu, et qui montrent son "chemin de croix" à "petit poucet compositeur". Celui-ci doit veiller très sévèrement à ne point s'écarter de la route, les chemins de traverse étant nombreux et perfides. S'il les emprunte, c'en est fait du retour à la maison... l'orchestre l'a mangé. Il ne lui reste plus qu'à aller se rhabiller pour jouer une autre fable.

L'orchestre, c'est d'abord pour le musicien une grande page blanche avec trente à quarante portées et rien de plus. Dans le silence de sa retraite créatrice, que ce soit dans sa tour d'ivoire ou dans la rue, que peut-il bien entendre, le musicien, dans sa tête ? Des flûtes qui "dentellent", des hautbois transhumants, des clarinettes à couacs, des bassons souffreteux, des cors à biches, des trompettes apocalyptiques, des timbales de requiem, des violons multipliés à l'aigu ou au grave, des alto en clef de sol, des violoncelles orgueilleux ou des contrebasses poussives ? Qu'entend-il dans sa tête, le musicien ? Quelques harmonies, un ou deux souvenirs de bois, de cuivres et de cordes, et beaucoup d'amertume de ne pas posséder dans sa conscience un "pick-up" personnel lui permettant d'écouter son imagination. Le vrai drame du musicien en instance orchestrale, c'est le désert sonique avec ses mirages abominables.

Chez Beethoven, le dramatique l'emporte sur les complications auxquelles nous ont habitués les musiciens modernes. Beethoven écrit dans le muscle de la musique."

Léo Ferré, Emission Musique Byzantine sur Paris-Inter, octobre 1953 - juillet 1954 (émission 23)


Nuit Noire - / Bonngasse 20 - Note 3

"[Cinquième Symphonie]
On imagine Beethoven découvrant tant d'horizon derrière ces deux notes de l'accord parfait mineur et les quatre battements rythmiques qui lui donnent la vie. On appelle à parler, à ce propos, des coups du DESTIN, pour sacrifier à une littérature feuilletonesque qui émeut les âmes romantiques, et dont nous nous garderons bien d'interrompre le soliloque tellement le thème de la Cinquième se prête à leur jeu. Mais, littéraire ou non, le thème de la Cinquième est formidablement expressif. D'abord par sa brièveté, ensuite par son aspect rythmique.

La brièveté et le rythme du thème chez Beethoven ne peut se dissocier de l'analyse. le thème beethovénien doit beaucoup à l'accord parfait, ou pour mieux dire, à l'arpège de cet accord. Exemple, le début de l'Héroïque dans toutes les mémoires, et le final de la Pastorale dont la grâce thématique emprunte les chemins déjà battus par Mozart mais avec un contexte humain qui manquait au maitre de Salzbourg et dont regorge le géant de Bonn"

Léo Ferré, Emission Musique Byzantine sur Paris-Inter, octobre 1953 - juillet 1954

Nuit Noire - / Bonngasse 20 - Note 2

"En neuf symphonies, Beethoven a tracé la voie à la musique. Il a montré la voix à beaucoup de musiciens qui se sont cassés la figure en route, à bout de souffle et à court d'idées. Tout ce qui danse dans notre bas monde n'a pas le droit de méconnaître la Symphonie en la, dite la Symphonie de la danse, et qui ferait danser les pierres si l'on pouvait les chausser.

Tous les musiciens qui viennent après lui ont le complexe de Beethoven, ce désespoir romantique des ventres affamés qui tendent l'oreille, et c'est le seul véritable hommage qui puisse lui être rendu. Un hommage de tous les instants, de toutes les pulsations, un tête-à-tête permanent devant les pages blanches, indifférentes comme la matière, pâles comme le devenir. Les crampes de la pensée inerte sont trahies et défigurées par la main habituelle, automatique, professionnelle. On écrit de la musique aujourd'hui comme le maitre d'hôtel écrit des additions. Cela fait en définitive, un compte qui ne satisfait que celui qui en retire les petits avantages succincts et immédiats. La musique était une dame; elle est devenue un petit commerce à peine considéré et un laboratoire, genre petite boutique, pour jeunes diplômés à l'affût. Mais la seule idée de Beethoven empêche tout ce joli monde de dormir, et c'est une satisfaction qui vaut son pesant de doubles croches."

Léo Ferré, Emission Musique Byzantine sur Paris-Inter, octobre 1953 - juillet 1954


Nuit Noire - / Bonngasse 20 - Note 1

"Partition de la 4ème Symphonie, 6 florins 40, Lieder écossais, 1 florin, Gloria de la Messe, 3 florins, 5ème Symphonie, 6 florins, andante de la Pastorale, 2 florins 53, un fragment d'Egmont, 50 kreutzer... Tel est le bilan de la deuxième vente aux enchères publiques qui eut lieu au dernier domicile de Beethoven, le 5 novembre 1827. Cette sorte de gloire posthume se passe de commentaire.

[Coriolan Ouverture Beethoven]

Beethoven, c'est la bonne conscience de la musique et c'est aussi la bête noire des musiciens contemporains. L'illustre confrère leur prend encore toutes les places dans les concerts symphoniques. Beethoven, mot magique. En perdant ses oreilles, tout au long d'un martyre dont il fut le seul à mesurer vraiment la tragique injustice, il a gagné celles de millions d'êtres qui pensent à leur tour la musique qu'il n'a jamais entendue. Pour employer un mot abominable mais à la mode, Beethoven est un best-seller que se repassent, avec un égal bonheur, les administrateurs de concerts, les chefs d'orchestre, et les firmes d'enregistrements phonographiques. La 5ème Symphonie - est devenue Leur 5ème - et le cadavre illuminé de Vienne leur sont montés à la tête en tapant les coups fameux du destin, repris naguère à leur compte par les entrepreneurs professionnels du bien public et de la Liberté.

[5ème Symphonie Beethoven]

Beethoven déçoit l'analyse et indispose la critique. On petit tout dire et tout penser. Rien ne résiste à l'enchantement. L'outrecuidance est à la mode certes, et Monsieur Stravinsky sait prendre ses responsabilités quand il dénie le don mélodique au maitre de Bonn. Voir page 63 de son livre intitulé Poétique musicale : "(...) au moment où Beethoven léguait (...) et dont la mélodie est assurément la moindre"

Qu'importe ces jugements ex cathedra puisqu'ils n'ont même pas le bon goût d'une boutade. L'ombre gigantesque de Beethoven qui assombrit les pages de musique contemporaine est à la mesure de son soleil, et c'est un phénomène contre lequel il est difficile de lutter."

Léo Ferré, Emission Musique Byzantine sur Paris-Inter, octobre 1953 - juillet 1954


SeTLiST - Nuit Noire - Bordel !

[Davou] Dj Vorak, Je t'aime moi je t'aime (unplugged) - Dj Vorak, Je t'aime moi je t'aime - Générique NDNM - Générique - Dj Vorak, Je t'aime moi j'écris - Dj Vorak, Interlude Marie Nelson - Damien Saez, Lula - Dj Shadow, Meiso - Dj Vorak, Found and lost - Anonyme, La vie s'écoule... - Léo Ferré, L'imaginaire...
"Les Présidents? What do you think? Qu´est-ce que tu dis? Qué cosa dice? Les Présidents, I Presidenti? Y en aura plus. Pourquoi? Parce qu'on les aura tous descendus en vrac ou en dentelle. Alors le monde ira sans Président. Jamais plus on ne rencontrera un ancien Président en lui disant... Alors, Cher Président... Et il se tirera vite vite vite fait en vous priant de croire à son identité perdue. Moi? Je ne suis pas là... Président, President, Presidente? Vous voulez rire, non? Et le courage l´étouffera !

Les domestiques seront à la table d´honneur à côté de... Ils présideront!"
... Massive Attack, Protection (Eno remix) - Ange, J'irai dormir plus loin que ton sommeil (2014) - Dominique A, Close west - Léo Ferré, L'amour meurt...
"Nous vivons tous les deux dans le moins et personne ne le sait... L'amour vit, va, ouvre-toi et je l'ferai vivre et tant qu'il vivra, bien sûr. The mec, the mec! L´amour meurt. J´en sais rien. Qu'est-ce que tu veux qu'ça m'foute! L'amour meurt. J'en sais rien, J'en sais rien."
... Dj Vorak, Melody night - Marvin Gaye & Diana Ross, You are everything - Damien Saez, Ma petite couturière - Léo Ferré, Ludwig...
"Quand dieu se masturbe, il met du cassis dans ton vin blanc et tu jouis en même temps que lui, à cela près que dieu c'est toi aussi. Vous n´êtes rien moins que les informes copies de votre propre imagination. Lorsque tu imagines, tu crois être dans le spectacle alors que le spectacle te regarde et te vérifie."
... Queen, These are the days of our lives - Simple Minds, Big sleep - Talking Heads, The big country - Jean Ferrat, Paris an 2000 - Léo Ferré, Je t'aimais bien tu sais... - Léo Ferré, Paris c'est une idée - Dj Vorak, Préliminaires Nuit Noire AMOUR anarchie - Oasis, Cigaretts in hell - Léo Ferré, Le bateau ivre...
" Et j'ai vu quelques fois ce que l'homme a cru voir"
... Mona Lisa, Le publiphobe & Solaris - Ange, Les herbes folles & Sur la trace des fées (2014) & Harmonie (Live Tristan Décamps) & Réveille-toi (Live) & Le chien, la poubelle et la rose (Live) - Léo Ferré, Frères humains / L'amour n'a pas d'âge - Damien Saez, Le tricycle jaune - Dj Vorak, Delirium Christie - Davou Vs. La Cloitrée - Renaud, Où c'est qu'j'ai mis mon flingue - Dj Vorak, Motor Miles Debord - Dj Vorak, Poésie activist - Damien Saez, Rochechouart - Gary Moore, Empty rooms - Léo Ferré, Words words words - U2, All I want is you - Damien Saez, Les bals des lycées


[Hors-Série] Propos Ferré

- "Dans le crépuscule jaloux de l´ordinateur fidèle, sous les mains programmatrices du beau temps, quand les services météonucléaires auront décidé qu´il fera beau demain, parce que demain le pouvoir mettra son chapeau de travers, parce qu´il aura besoin de certaines assurances du côté des amibes ou du côté des exhalaisons sud-américaines, ou du côté de ses dépendances sexuelles ou financières – ce qui reviendra au même – sous les mains programmatrices aussi du mauvais temps ou du temps gris, ou du temps maussade – tout cela étant absolument prévisible et prévu de toute éternité de bande perforée – alors, ce crépuscule prendra le temps d´en faire à sa fantaisie et, d´accord avec le soleil, avec le vent, avec les rafales ou le silence objectif arrivant des galaxies perdues – pas pour tout le monde – et des galaxies présentes au bar de l´insouciance ou de la déraison enfin venue comme de l´an dix mille... Alors, ce crépuscule remangera l´admis et le conforme, et le comique grandiose fera se remanger entre les millénaires de conneries morales et abjectes, la moralité abjecte, bien entendu". -

Léo Ferré, L'Imaginaire (disponible à la Librairie du Monde Libertaire et sur la The Boutique)