Dernier avis avant impulsion

"Si chaque Nuit, des mots en vain, l'hiver à nu..."
Amis,

Les fluctuations hertziennes et la Belle Trentenaire Radio Libertaire ont pour demain un noir projet en dessein. Le rouge toujours se jouant des profondeurs, nous irons donc ensemble, par trois - puis par dix-mille... -, sur une sente en devenir, celle que nous traçons depuis quelques semaines, semaines discrètement devenues années. C'est l'envie qui nous a conduit, c'est l'envie qui nous mène, c'est l'envie qui nous emportera.

La Nuit Noire débutera demain soir, depuis le bas De La Pente. Sachez qu'il s'agit-là de notre dernier camp de base, la Nuit n'offrant que quelques bivouacs, rares et précaires. Profitez-en pour y briser les dernières boussoles, pour remplir les encriers - les vider si votre plume est tyrannique -, pour y manger un peu. Car, jusqu'en haut du terril, Noir et Nuit convolerons en justes noces, pour quelques heures d'amour, pas plus que quelques heures d'amour. Aucune forme d'entracte n'est prévu.

"Toute sortie est définitive ! N'oubliez pas l'ouvreuse ! Les deux places au balcon, par ici ! Ah oui, toujours beaucoup de monde, monsieur, toujours ! Non madame, montrer patte noire n'est pas obligatoire - mais la maison préfère, je ne vous l'cache pas ! Non, non, la croisière, c'est au bureau 38, dernier étage ! Par ici, messieurs dames ! N'oubliez pas l'ouvreuse !"


Lorsque nous serons entre nous, confiés à la Nuit...
Lorsque l'envie fera le reste...

Nous pourrons nous laisser méthodiquement* aller vers le hasard.

Pour l'heure, rien n'est fait. Patience.

Surveillez la Nuit.
A bientôt.

*Voir par ailleurs